Informations générales
La légende des chevaliers d'Emines
La légende des Chevaliers d’Emines et de leur dragon Fashoom trouve ses origines sur ces terres bruyèroises où un matin de Janvier 2002, neuf hommes du village et des environs se liguèrent pour libérer une population villageoise aux abois du joug de Fashoom, ce dragon venu de nulle part qui s’était emparé du seul point d’eau potable du village…
Avec l’aide des enfants du village et après plusieurs jours d’un combat acharné, les Chevaliers d’Emines parvinrent, pour la première fois le 10 février 2002, à éloigner Fashoom de leurs terres, pour quelques temps du moins …
Car pour tenir tête au dragon revanchard qui chaque année à même époque revient, toujours plus vigoureux et bien décidé à reprendre possession des lieux et dépouiller les villageois de leurs ressources, ce groupe d’hommes intrépides s’est au fil des années étoffé pour compter à l’heure où nous vous en comptons la légende, près de 45 Chevaliers, désormais secondés par leurs dames et leurs enfants en âge et en courage de leur prêter main forte…
Les Chevaliers d'Emines et le carnaval du dragon
Les Chevaliers d’Emines est un groupe folklorique trouvant ses origines dans le village d’Emines, l’une des sept entités qui constituent la commune de La Bruyère.
Composé de près de cent Chevaliers, Damoiselles et « Petits Chevaliers », ce groupe de gais lurons est à l’initiative depuis 2002 de l’organisation de la fête du Carnaval du Dragon et ce en étroite collaboration et au profit de l'école d'Emines et d'autres associations du village (Maison des Jeunes, club de football, unités scoute et guide).
Comme toutes les festivités liées à ces événements annonciateurs de jours meilleurs, le Carnaval du Dragon constitue un grand moment de liesse populaire partagé de tous et où tous les protagonistes, le temps d’un week-end, sont sur un même pied d’égalité.
Et si les Chevaliers d’Emines et leur Carnaval du Dragon revêtissent un caractère folklorique local, leur rayonnement est également communal, provincial, régional et même international puisqu’au cours de ses 15 premières années d’existence, les Chevaliers d’Emines ont eu le privilège d’être invités à participer à la cérémonie d’ouverture de « Mons 2015 – Capitale européenne de la culture » ou à l’édition du Carnaval de Cambrai (France) en 2009 notamment.
Outre leur participation aux festivités carnavalesques, les Chevaliers d’Emines s’inscrivent plus largement dans la célébration du folklore en général et d’évènements artistiques divers.
Le folklore du carnaval des Chevaliers d'Emines
Chaque année, au début du mois de février, les Chevaliers d’Emines se réunissent de bonne heure pour entamer ensemble une journée de réjouissances.
Par petits groupes, ils convergent vers leur lieu de rassemblement où, après avoir salué l’emblématique épée ayant mis jadis le dragon Fashoom en déroute, ils revêtissent leur habit et leurs attributs. Ce n’est qu’une fois parés de leur casque, de leur épée et du ceinturon auquel pendent autant de grelots que d’années passées à combattre Fashoom, que les Chevaliers s’attablent autour du traditionnel banquet qui leur donnera force et courage pour affronter les joutes matinales.
Au cours de ces épreuves - préalablement orchestrées par quelques Chevaliers désignés en leur sein - alliant force, adresse, vélocité et stratégie, ils s’entrainent et se perfectionnent pour affronter le redoutable Fashoom. Le tir à l’arc constitue l’épreuve phare des joutes et seuls les trois meilleurs archers auront le droit, une fois le soir venu, d’arborer la plume jaune à leur casque et de décocher les flèches incendiaires qui feront cracher à Fashoom ses dernières flammes… Le bûcher pourra alors s’embraser.
Les joutes matinales constituent aussi le temps où les Chevaliers procèdent à l’intronisation de leurs écuyers. Ces candidats Chevaliers, accompagnés de leur parrain, prêtent solennellement serment d’allégeance à la troupe et reçoivent en retour leur costume d’apparat et le blason qu’ils devront dorénavant fièrement arborer à la façade de leur domicile.
En fin de matinée les Chevaliers, préalablement rejoints par leurs enfants, cheminent en fanfare pour retrouver leurs Dames et les nombreux convives rassemblés pour les accueillir : villageois mais aussi groupes folkloriques de marcheurs et de musiciens se joignent en effet à la fête et au repas du midi.
Vient ensuite le célèbre défilé carnavalesque au cœur de l’entité d’Emines où, au son des fanfares, les Chevaliers mais aussi les associations locales et les groupes folkloriques invités à la fête prennent place dans le cortège et se donnent en spectacle devant les villageois rassemblés pour partager ce beau moment de liesse populaire.
La journée dominicale se clôture par un spectacle pyrotechnique dont le clou demeure incontestablement l'allumage du Grand Feu par le dragon Fashoom et ses archers, devant les yeux ébahis des nombreux spectateurs rassemblés pour l’occasion.